Lecture
[pas compliquée pour deux sous]
[pour trois sous en revanche, ça se discute]
Hier il a plu.
Et il va pleuvoir encore demain.
Les copines se demandent soudain si elles sont devenues poisseuses et moi je me demande si je ne me suis pas trompée de saison en leur disant que le mois d'Avril était super.
Je leur dis que ça va s'arranger mais il est rare que je puisse convaincre quand tout ce que j'ai sous la main c'est un ciel gris, assisté par de minables prévisions météorologiques.
Je tente alors, vainement, de trouver des occupations ; Bangkok est une grande capitale, y'a à faire ici, on ne peut pas le nier.
Mais quand il ne pleut pas, il fait trop chaud [pour moi] et j'anticipe ce qu'on ne pourra pas supporter de faire par 4O° voire au-dessus.
[c'est là que je me dis heureusement qu'on n'est pas à la plage]
Ajouté à cela que ma dentiste m'apprécie de plus en plus [sinon pourquoi elle me garderait sur le fauteuil 3h3O après le RDV précédent qui avait duré 1h3O hum ?] et je suis même pas disponible pour elles quand il fait juste beau, juste assez frais pour mettre le nez dehors - sans le parapluie.
On se console donc maigrement avec les marchés...
Et le soir, je profite des quelques revues qu'elles m'ont apporté...
Mais le constat arrive vite : à force de lire des magazines en anglais, j'ai l'étrange impression d'avoir déjà lu certains articles...
Comme si, entre les presses anglophones et les presses françaises, il y avait une sorte de décalage et que les premières s'offraient toujours la primeur des sujets traités...
Mais le détail qui me frappe le plus c'est encore la lecture de ces magazines : si toutefois on peut parler de 'lecture'.
Je suis tellement habituée à feuilleter des revues en thaï et quelques-unes en anglais qu'en me retrouvant d'un coup devant ma langue maternelle, je ne fais même plus l'effort de lire les artciles.
[je me suis retrouvée devant une légende de photo en français et j'ai eu, pendant un quart de seconde, la surprise de voir que c'était en français, c'est dire l'embrouillamini langagier dans mon cerveau en ce moment...]
En attendant, bien que plus faciles à comprendre, les revues françaises ne semblent pas m'avoir manquée tant que ça...
Nota : voyez comme c'est pas de la lecture bien compliquée.
Edit de fin de journée :
Oui, pour celles & ceux qui l'avaient soupçonné, ce nouveau billet, à peine posté à quelques heures du précédent, est un peu là pour noyer le poisson, pour changer de sujet et pour méditer autrement.
[le pari n'est pas gagné d'avance...]
[merci pour vos conseils et grains de sable]