Arche de Noé

[pour bouquins]

Bon, je vous rassure, j'ai bien dormi cette nuit, j'ai pensé à des choses - mais pas trop - et, c'est officiel, j’entre dans une nouvelle phase de générosité instructive – notez bien le ‘instructive’ – en accueillant chez moi tous les magazines, les beaux livres et les romans qui le voudront bien !
Vous battez pas non plus hein, c'est pas grand à l'Hôtel.

Nouveau venu dans l’Arche : Real Simple.
Cette fois-ci, je me suis freinée – enfin, vu sous un certain angle – car ce n’est pas une revue issue de la créativité australienne mais un magazine américain dans toute sa splendeur.
Voyez comme on peut considérer que je me suis freinée, hahaha.

Cette revue étant surtout sensée rendre la vie plus facile – et c’est pas moi qui le dis – je suis intimement convaincue qu’il faudrait être aveugle pour pas l’acheter.
Petit plus, il est imprimé dans une sorte de vieux papier comme si on lisait le journal tous les matins et moi ça… j’aime bien !
Vous vous en foutez, ok.

Il n’empêche, Real Simple me plaît parce qu’il est diversifié.
Y’a pas que des recettes – que je ne referai jamais de toute façon faut pas se leurrer – ni que de la déco – qui me fait juste pleurer de pas pouvoir la refaire en revanche, non.
Il y a aussi des sujets intéressants et qu’on lit vraiment d’un bout à l’autre.

Par exemple comment réussir à voir son verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ; ce qui ne dépend que de nous paraît-il… Moi je demande que ça !
Ou encore comment ne pas avoir peur de demander de l’aide, ce qui me donne juste l’impression que l’auteur a lu mon blog et s’en est inspiré pour parler de moi…
Bref ça démarre bien.

Après, on nous offre la possibilité de faire des choses qu’on ne fait jamais et là, je vous arrête tout de suite… C’est-il pas génial quand même ? Genre j’avais besoin de leur autorisation.
[ça c’était ma blague du jour]

Enfin bon là ça va du dessert sur lequel on s’autorise à craquer [facile] à la possibilité de se mettre en colère [trop facile] ou encore rayer un cours de gym en pleine semaine parce que ça fait parfois plus de bien que d’être toujours assidue.
Et là j’en vois certaines et certains d’entre vous qui se mettent à soupçonner un brin d’ironie dans mes propos mais je précise que l’ironie, elle est plus haut.
Pour la gym, il n’en est rien.
Moi je suis assidue comme si j’allais encore à l’école et finalement, faire toujours la même chose moi je trouve que ça revient tout bonnement à ne plus profiter de la chose.
Tandis que refuser d’y aller un jour me fait mystérieusement savourer deux fois plus le cours suivant.
Pas vous ?
Bon, en même temps, ils conseillent aussi de mentir sauf que là je pense qu’il y a bel et bien de l’ironie dans l’air.

Enfin, il y a aussi des pages modes – bah oui je vous l’ai dit il est super ce magazine – dont une rubrique innovante où on propose un choix de chaussures qui passent le test si difficile de la voiture.
Késako le test de la voiture ?
Nan nan c’est pas un test où on roule avec ses gros pneus de 4x4 GMC sur mes nouvelles sandales – nan mais ça va la tête ?!?

Nan, le test de la voiture, c’est tout simplement parce qu’il faut savoir, messieurs, que lorsqu’on achète une paire de chaussures, nous les femmes, nous sommes toujours plus ou moins obligées de nous demander si on va pouvoir conduire avec… D’où le test, impliquant que des femmes sont allées chausser des talons et hop, en avant les kilomètres en voiture…

Pour celles qui conduisent pieds nus, elles peuvent se rabattre sur les pages réservées à des tenues très fraîches et tout à fait portables – pas toujours compatibles, hélas – et mon cœur a déjà chaviré sur un petit sac Jamin Puech de toute beauté [dont j’ignore encore le prix, c’est sans doute aussi pour ça].

Bon, évidemment, s’ils pouvaient écrire un article pour le mois prochain pour résoudre les problèmes d’achats intempestifs des femmes, ce serait assez sympa…
Mais en attendant, je me régale quand même hein…

Je regarde même les pubs, dont certaines me font rire comme une folle – pas terrible pour mon image – comme ce chat qui danse la carioca pattes croisées en attendant que sa litière soit propre ; tu rêves mon p’tit, dis-je à voix basse.
Parler à un chat sur photo dans un magazine, c’est pire que de rire comme une folle alors bon.

En conclusion, j’ai l’air d’être une folle, je parle à un chat en photo et j’ai déjà envie d’un _ _ _ième sac à mains [indice, ce chiffre est un multiple de deux], mais je trouve quand même ce magazine très sympa, la preuve, j’ai même lu l’Edito !
[ce qui méritait d’être souligné, vous serez d’accord avec moi]

Nota : la photo montre que ce magazine a même pensé à insérer un marque-page/calendrier et moi… Et ben moi je n’en dirai pas plus.

Comments

[g.]

Héhé.
En même temps, avec tout ce que j'ai toujours entendu sur les italiennes, je crois qu'il y a même pas besoin de la faire, la thèse.
T'es pas d'accord ?
g.

[Miss Fyfe]

Hé hé, c'est un vrai sujet de thèse, ça : "Du lien entre les racines italiennes et la capacité à la hulkisation" ;-)

[g.]

Le texte, c'est vrai, ça se trouve pas dans tous les magazines...
D'où le fait que je souligne qu'il y en a dans Real Simple.
J'aime bien la psycho, les thèmes un peu recherchés mais pas trop non plus.
Ceci dit, j'aime bien la mode mais pas trop non plus. Faut pas qu'il n'y ait que ça dans la revue sinon, on a vite fait le tour, à n'importe quel âge.

Les bangkokois - je viens de regarder, j'ai triché et ma sincérité me perdra - ignorent peut-être l'existence de la Belgique mais c'est pas dit que le mag. ne se trouve pas là-bas...
g.

[g.]

C'est tout sauf inintéressant et obscur mais je me dois de rajouter que je suis sûre que tu t'en doutais, hein.
Alors toi aussi, tiens tiens.
Tu crois que c'est dans les racines italiennes, le truc à la hulk ?
g.
[qui rigole d'avance]

[g.]

Les talons importables, comme je peux de toute façon pas les porter, bah le choix est vite fait [et puis aussi, j'avais eu l'idée génial de me trouver un boulot à une heure de chez moi, donc le permis m'a bien servie...]

Sinon, c'est assez troublant le coup du cachet, je pense que c'est d'ailleurs un peu pour ça que j'en prends pas quand je parle de recul... J'ai peut-être bien tout aussi la trouille de me voir partir comme ça dans les bras de Morphée.
g.