Gustavo Santaolalla
[peut-être pas le
meilleur choix dans mon cas]
Je peinais à
croire de pouvoir ou simplement de vouloir en parler parce que je n’ai qu’une
envie depuis dix heures, hier matin, c’est d’oublier.
De passer à autre
chose et de penser à autre chose et de me dire que ce n’est pas arrivé.
Mais ce n’est pas
aussi simple.
Bref, tout ca
n’est plus.
Plus en ma
possession en tout cas.
Sans doute
revendu à l’heure qu’il est, pour faire le bonheur des autres sur le malheur de
quelqu’un.
D’une pauvre
sotte comme moi qui n’a pas été assez attentive.
Parce qu’ici, on
ne retrouve pas son sac vide dans une poubelle quelques heures après un vol, non.
Tout est revendu
du portable au miroir de poche…
Je trouve
finalement qu’en parler est un exutoire.
Si petit soit-il.
Je me sens
pourtant tellement coupable. Oui, moi, coupable d’avoir été si peu vigilante,
si peu méfiante, si peu, si peu…
Mais à ce
rythme-là, je sais, ca me promet de longues nuits blanches.
C’est la première
fois de ma vie que ca m’arrive – ô grande joie – et je constate qu’on est
jamais préparé pour ca.
[Même après 2 années
passées dans la grande ville qu’est Paris, même après avoir acquis certains reflexes
de méfiance…]
Et, surtout, oui
surtout, je ne dois pas me mettre en victime mais être forte, et arrêter de
pleurer la perte de ces objets si précieux.
[Facile à dire…]
Comme la vie est
triste parfois.
Et cruelle.
:: Ces images... ::
Nota : maigre consolation, ce sac est peu commun.
Mais rien n'était commun finalement.
Et après ?