La couverture
[moi je partage pas]
[ce qui tombe plutôt bien vu qu’on
en n’a pas]
[comment ça pourquoi ?]
[parce qu’il faut trop chaud bien
sûr !]
[bon et maintenant je vais peut-être
arrêter avec mes crochets hein]
1| j’ai les petits yeux ce
matin ;
2| je me suis réveillée avec 1hOO
de retard, j’ai faillit ranger le jus d’oranges dans le placard avec les verres
et jeter le paquet de mouchoirs en papier vide dans le panier à linge ;
3| j’ai envie de vacances ;
4| si je m’écoute, cette liste peut
bien arriver jusqu’à 1OO ;
5| mais j’ai plutôt envie d’écouter
autre chose [voir photo à ce sujet] ;
6| bon je vais m’arrêter-là.
...
Et moi je trouve ça dommage oh oui.
Quand je lis – je vous rassure je lis encore même si je n’ai plus achevé un seul roman depuis 3 ans – il m’arrive souvent
de refermer le bouquin pour réfléchir [ou aller chercher un truc qui m’appelle
depuis le placard] et alors je reviens avec le truc et je le grignote en
observant la couverture du bouquin et je me mets à rêver.
Parce que j'aime la couverture et pour tout vous dire, la plupart des
dernières pages que j’ai eu envie de lire – en trichant – c’est avant tout
grâce [ou à cause à vous de voir] à la couverture.
Je craque, je fonds, c’est le coup
de cœur pour chacun de mes bouquins et je n’en achète aucun parce qu’on m’a dit
de l’acheter – ça c’était réservé aux maîtresses d’école.
C’est la beauté du livre avant même
la beauté de son histoire.
Comme j’ai le plaisir d’offrir 99%
de livres pour 1% de cadeaux incertains, je me plais à croire que lorsqu’on
déballe le cadeau, les yeux s’émerveillent en voyant la couverture.
Bon, évidemment, faut aussi que le sujet
plaise sinon ça casse un peu l’ambiance mais y’a tellement de bouquins que je pense qu’il
n'y a que les radins pour rien trouver.
Et j’aime me dire qu’un soir de
pleine lune où le cri du loup transperce la nuit et où j’ai peur dans le noir
[sans le chéri parti en voyage d’affaires à Las Vegas], je pourrai toujours remonter la
couette à fleurs d’oranger cousue par ma grand-mère Esmée et croquer dans
mon livre, en le refermant de temps en temps pour rêver avec la couverture, pendant qu'un biscuit hurle depuis le placard de la cuisine.
D’abord la nuit est courte, le loup
finira bien par aller dormir lui aussi…
Et puis, surtout, certaines maisons
d’édition font de réels efforts en matière de couverture.
Tantôt brillantes, tantôt douces
[tantôt les deux] ou savamment colorées, avec de superbes photos et, bien sûr,
une police qui accroche…
Ca change de celles où le titre et
la photo de l’auteur(e) sont les seuls atouts pour taper dans l’œil du lecteur.
Sauf qu'au final, c’est moi qui dois faire des efforts pour pas ramener tout un camion...
Nota : la photo fait appel à votre culture musicale au-delà de l'Océan Indien et du Golf du Bengale.