Les femmes...
[...ne peuvent avoir qu’un seul sac à mains et je suis une femme. Syllogisme oblige, je ne peux avoir qu’un seul sac à mains...]
Ne me demandez pas comment j’ai pu confondre un chat avec un
cafard ni comment j’ai réussit à me coincer le dos : allez plutôt lire mes
archives, ce sera plus simple à comprendre.
Mais pour faire passer la douleur, il ne suffisait pas de
s’impliquer 1O à 11HOO par jour, non.
Il s’agissait d’un travail à plein temps, impliquant
privation de toutes sortes pouvant aggraver la situation.
Or la rédemption me semblait interminable au point que la
semaine passée, il était encore difficile pour moi d’aller flirter avec le
dance floor, sans me déhancher de façon totalement anormale.
Ne me demandez pas à quoi ça ressemble, je n’ai pas de
photos dans le noir.
Je me suis fait un torticolis.
Inutile de me demander comment, j’ai bien l’intention de
vous le dire.
- Tiens toi droite, me disait ma mère.
- Mhouirgf, répondais-je la bouche pleine.
Je prenais souvent deux bonnes claques au lieu d’une,
j’étais donc très chanceuse, comme vous pouvez le comprendre.
Puis j’ai gagné quelques centimètres – archive du 14
février, liste interminable des choses auxquelles je pense devant les chiffres
de 1 à 2O, ligne n° 11 – mais j’ai du les gagner trop vite parce que mon dos à
commencé à me faire mal.
De scoliose en scoliose, je suis celle qui a fait la fortune
du kiné de mes parents, quoiqu’il en pense.
Les cafards, mon assistante qui parle dans sa barbe [elle ne
peut pas se raser comme tout le monde ?] ou simplement la clim dans le
bureau et en un clin d’oeil, je peux me retrouver bloquée, comme ça, comme les
gars dans la rue qui restent figés pendant des siècles et qui n’ont le droit de
bouger que quand on leur donne une pièce.
Oui, bon, sauf que moi je suis pas dans la rue là, mais je
suis dans mon bureau et depuis trois jours, je ne peux même plus regarder ce
que fait mon assistante sans tourner la tête, faute de quoi, j’hurle de
douleur.
Difficile d’espionner maintenant.
Qui a dit que les semaines finissaient toujours aussi mal
qu’elles avaient commencé ?
J’espère bien personne.
Nota : cette photo n’est pas celle de mes vertèbres,
non. Il eut été trop laborieux de vouloir en faire une. Soyez sympa pour mon dos, voulez-vous.
Non, cette photo, c’est celle d’un sac, un divin petit sac à mains, un utlra divin petit cadeau d'un homme formidable, et qui est venu adoucir mon week-end bien épuisant...