Départ
[Nan je rigole]
[Enfin, pas tout à fait]
Billet du vendredi, dans lequel
g. joue avec vos nerfs.
- Mais juste avec le titre alors -
Et dans lequel elle teste une nouvelle expérience : trouver le sommeil... les yeux ouverts.
:: :: ::
Hier, grosse grosse journée, qui
pour la peine, mérite bien une répétition, et qui s’est achevée tard dans la
nuit, ou devrais-je dire très tôt ce matin.
Je commence lentement [et
tardivement] à comprendre le sens des au-revoir, l’importance des amis qu’on ne
veut pas oublier, et les souvenirs, déjà, qui empêchent de dormir.
J’ai peur, oui, mais je garde
confiance. Et je note avec soin les adresses dans mon précieux carnet.
:: Vous ai-je dit à quel point il m'était précieux ? ::
Qu’on se rassure, je ne pars pas
de Bangkok.
Pas encore.
Pas tout à fait.
Pas
tout de suite.
Le vrai départ est pour
« tout bientôt », je n'oublie pas un truc pareil.
Mais ne mettons pas la charrue avant
les bœufs.
Si seulement je pouvais la mettre
avant les bœufs.
Non, en fait je pars ce week-end,
pour une pause nécessaire, un besoin de souffler, vers la dernière destination
dans cet endroit du globe si passionnant, avant de regagner la France.
Si
passionnante elle aussi ?
[Gloups.]*
*Déglutition difficile sous
l’effet des doutes.
Ce qui ne veut pas dire que je ne
reviendrais plus sur Bangkok ni aux alentours.
Ne jamais dire jamais.
Et puis, à n’en pas douter,
l’Asie est un coin terriblement attirant qui a désormais une place dans
mon cœur.
Pour une fois, je m’en vais
garder mystérieux le pays de l’escale, vous laisser un peu rêver, pour mieux
vous surprendre au retour…
Avec des photos [nannn g. qui
ramène des photos, attends, c’est la blague de l’année] mais aussi très
certainement plein de souvenirs à vous dire…
Des bises sous un ciel bien gris
mais une chaleur suffocante et…
RDV dans une semaine, avant la
dernière ligne droite qui me fiche déjà la trouille.
:: Entraide de ma montre qui s'est arrêtée ::
[Long] Nota : je suis moins
« bavarde » ces derniers jours mais cela ne veut pas dire que j’ai
moins de choses en tête.
J’ai juste… moins de
temps libre, moins de temps pour moi.
Ah ! Le temps, cruelle
désillusion du velléitaire.
[T’es trop naïve]
Je sais.
Et pourquoi j’écris
« moins » ; pourquoi je n’écrirais pas
« plus » ??
"Tu as l’air de gérer ca plutôt
bien !" m’a affirmé une amie.
J’avais envie de rire. Je veux
dire, d’éclater de rire [selon nuance à la con*]
*Voir explication chez ByKyss –
et flatterie à la clé. Merci ByKyss.
Suite à quoi je me suis
dit :
a| elle dit ca parce qu’elle est
mon amie ;
b| je fais comme Hugh Grant dans
ce vieux film qui passe encore à la télé par ici, et dans lequel il grimpe une
colline mais redescend une montagne ;
c| ou alors… et pourquoi pas
tiens ? Oui, pourquoi je ne gèrerais pas ca « plutôt bien »
hum ?