J’aime beaucoup le chocolat
[Je ne sais pas si le chocolat m’aime beaucoup en revanche…]
Billet du mercredi,
THE DAY of
Children…
[Le
dire en anglais ne change absolument rien.
Mais je ne pouvais pas deviner avant
d’avoir essayé]
:: :: ::
Vous
allez bien ?
Oui,
oui, c’est à vous que je le demande. Enfin, on peut se dire tu, tu sais bien.
Alors
c’est à toi que je le demande. Et à toi et toi aussi.
Pour
info – et pour celles & ceux qui étaient à cent miles d’aller penser un
truc pareil – venir ici, pour moi, ne se limite pas à raconter toutes mes conneries*
plus ou moins invraisemblables ou rasantes [ou les deux], *ni à être vulgaire [quoi
que connerie reste un petit gros mot]… mais aussi à m’informer sur ton bien
être à toi. Et à toi et toi aussi…
Alors
installes-toi confortablement, sers-toi un bon verre de quelque chose [ce que
tu veux, oui, oui tu as le droit] parce que ce billet devait être court.
Mais
ca va être un peu plus long que prévu.
:: Dernier en date ::
Pour
moi le jour des enfants a une signification bien particulière.
Je
sais, je suis une adulte, vaccinée et bla bla bla [merde, j’ai fait mes
vaccins ?], mais j’ai toujours considéré cette journée comme un moment de
détente un peu spécial, un peu comme si, oui, je redevenais moi-même une enfant,
le temps d’un jour sur sept.
[Je
n’ai pas peur de le dire, je suis une grande enfant, et plus de cinq jours par
semaine…]
Pourtant,
je n’aime pas les mercredis.
Enfin,
je devrais plutôt dire que je n’ai pas toujours aimé ca. Cette journée maudite où
les rues, les parcs et les magasins sont envahis par les mamans ET leurs enfants.
Et
pour moi, longtemps, les enfants n’étaient pas des enfants mais… des monstres
qui ne pleurent pas mais qui hurlent, etc., etc.
[Abrégeons
ici-même la souffrance des souvenirs voulez-vous]
Voilà à
quoi ressemblait votre g., à l’époque – encore fraiche – où
elle avait des horaires décalés [comme j’aime ce mot !] et congé le
mercredi.
Pour
le plus grand bonheur de mes collègues mamans, et de mes collègues papas, et
pour mon plus grand bonheur aussi je dois dire, j’acceptais toujours avec un
plaisir intense de travailler ce jour-là sans rechigner.
Parce
que dans le cas contraire, au lieu de sortir, je me barricadais chez moi, un
bon bouquin en main, des petits biscuits chocolatés et un thé au miel.
A ce
propos, il faut que vous sachiez qu’on soit en hiver ou en été, je bois tout le
temps du thé au miel…
Bref,
peu importe ce que je faisais donc, je le faisais loin, aussi loin que possible
des enfants.
Mais à
présent [et comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,
n’est-ce pas] il se trouve que j’aime le mercredi.
Et je
sors le mercredi.
Et je
me laisse envahir par le bruit ambiant des rues, des parcs et des magasins. Et
je rigole quand les enfants hurlent, quand ils pataugent dans les flaques, et
quand ils pleurent. Euh enfin non, je ne rigole pas quand les enfants pleurent.
[Quand
même.]
Je ne
sais foutument pas comment on peut passer d’une g. qui déteste le jour des
enfants à une g. qui aime le mercredi. Je ne sais foutument pas ce qui s’est
passé dans ma tête et je ne sais même pas si cela va durer.
Mais n’allez
pas chercher un rapport avec une quelconque envie d’être maman, je précise que
si j’aime cette journée à présent, ce n’est pas uniquement pour tous ces
mioches tous ces enfants, soyons clairs.
Alors
je pourrais toujours vous faire une liste, une liste interminable, comme au
début d’Amélie Poulain, et vous parler de ce que j’aime faire maintenant le
mercredi [ne jamais, jamais parler de ce qu’on n’aime pas faire] et je pourrais
aussi mettre des photos.
Et même
que je pourrais rêver [encore et toujours].
Ah !
g. et ses rêves, tout un programme…
:: L'odeur du papier... ::
Je
pourrais, oui.
Mais
le temps, le « timing », celui de l’agenda qui laisse à peine trois maigres
espaces vides, en a décidé autrement.
J’ai
encore quelques bonnes étoiles qui attendent d’être entourées, comme lorsqu’une
chose est terminée. Et j’ai encore quantité de projets. Mais je sais, trop de
projets tuent le projet. Je me suis calmée, donc.
Qu’on
se rassure, je prends toujours plaisir à venir ici, ce n’est point une corvée. Tout
comme je prends plaisir à vous demander comment vous allez, et à vous lire
aussi…
Mais
il faudra attendre un peu avant de retrouver l’esprit vagabond de votre g.
adorée.
Un esprit pas assez vagabond toutefois pour qu’elle ne remarque pas
qu’elle ne croise plus des cafards mais des rats lonnnnnngs et groooooos et qui lui
donnent le sentiment inestimable qu’elle aurait pu chanter à l’opéra parce qu'il n'y a plus de doutes maintenant, elle a de la voix !
Oui, il
faudra attendre un peu avant de lire tout ce qui me passe par la tête et dont
je rêve de partager les impressions avec vous…
Comme :
Et
pourquoi Scarlett est aussi moche sur les pubs Louis Vuitton ?
Et où
est la petite Madie, et pourquoi ce sont les gens « modestes » qui
gagnent au Loto - est-ce que les riches ne jouent pas ou ne gagnent pas ?
Et
comment se fait-il que je dévore un livre tous les trois jours maintenant,
et pourquoi je ne bois encore cette vermine de liquide pour vitres ?
Et pourquoi
les choses ne tournent pas comme une montre suisse et
pourquoi dans tous les clips maintenant on voit forcément un portable ?
Et
pourquoi je me pose toujours un millier de questions ?
Bon,
bon, je réalise que finalement, je me suis laissée prendre au piège et que je
vous ai donné un léger aperçu de ce qui me passe par la tête quand même.
[Pas
grave hein.]
J’espère
au moins qu’à défaut de lire les aventures de g. à Bangkok, les photos vous
satisfont encore.
Pour
ma part, la consolation est maigre, mais loin de m’évader, loin de rêver, loin
de profiter mon mercredi, aujourd’hui, je vais me rabattre sur mes petits biscuits au
chocolat.
Bonne journée.
:: Lucy Blue, where are you ? ::
Nota :
maintenant tu peux te relever de ta chaise.