Pédicure

[oui ça m'arrive, j'avoue]

Aujourd'hui, "non-productive day" comme aurait dit ma prof d'anglais.
Je sais pas pourquoi je le note en gras, c'est une honte, ouais.

Après les rêves du matin, et le montage photo qui entraîne d'autres rêves l'après-midi, j'ai été, durant plus de cinq heures d'affilée, peu réceptive aux choses à faire et aux petites étoiles dans l'agenda.

Le temps, le ciel gris, le paquet de cookies, vide, tout ça me laisse bien perplexe ; je crois qu'on entame la saison des pluies et, parallèlement, en me jetant presque à corps perdu - j'ai bien dit "presque" - dans nos archives de photos pour le projet du gros bouquin, je réalise deux faits peu encourageants.

Le premier c'est que j'ai tellement mal à la tête que j'ai l'impression que je ne vais plus vouloir entendre parler de photos pendant les quinze prochaines années.
Est-il seulement possible d'en avoir accumulé autant ?
Et comment font ceux qui doivent trier, eux aussi, pour un gros bouquin ?
Et, et, et... ?

Et le second fait, c'est qu'il me manque certains clichés, des idées de thèmes non réalisées - apparemment en tout cas - et que la pluie me fait craindre de ne jamais pouvoir faire avant notre supposé départ...

En somme. Bah ça va.

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En zappant, la tête - encore - dans les nuages, je suis tombée sur une interview de la belle Sophie, Marceau pour les non intimes comme moi.
Et ce qu'elle a dit à un moment m'a fait tilt.

Quand elle écrit un scénario, elle punaise des photos sur les acteurs qu'elle aimerait voir jouer pour elle, ça lui donne de l'inspiration et ça lui permet aussi de voir si ça colle entre les personnages.

Si ça m'a fait tilt, ce n'est parce que j'écris des trames de film mais parce que quand j'écris mes romans torchons, moi aussi je colle des images.
Pas sur le mur, nan [le gérant de l'hôtel ferait une tête sinon...] mais dans un petit coin de carnet.
Pour voir les traits des visages, les regards noirs - ou les formes pulpeuses de mon héroïne.

Malheureusement, en ce moment - sauf depuis trois jours mais pour combien de temps encore ? - je ne sais pas ce que j'ai fait à Christian Bale, mais il ne veut plus m'inspirer...

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Je ne suis pas sure de tout comprendre à la vie, ce que je sais c'est que j'ai des outils en mains mais que je n'ai pas encore terminé d'apprendre à m'en servir.
Et puis, surtout, entre temps a poussé ce foutu palmier dans le creux de ma main ; ça m'empêche de bosser certains jours, c'est fou.

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Sinon, et bien grande nouvelle : j'ai faim, j'ai envie de brioche tressée comme on n'en trouve pas ici.
Je le dois à mes promenades virtuelles de ce matin : un site pas bien du tout qui m'a donné faim toute la matinée... !

Heureusement, j'ai vu une petite perle.
On dirait que ça fait longtemps que j'ai pas dit ces mots-là "petite perle" - tiens j'ai la flemme de vérifier...
J'aime bien et c'est ce qui compte.

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Décousu ce billet, mais je sais pas coudre, pas encore, hein.
Un peu flou, aussi, comme quelques-uns des clichés sélectionnés pour le gros livre.

Nota : un petit carnet. Oui, je sais. Oui et oui et non, non et non.
Je parle toute seule.
C'est marrant, y'a ecrit "La Jeunesse"...
Petite voix : Qué pipelette toi alors.
Moi : rappelle-moi, c'est demain que tu fais grève ?

Comments

[g.]

Oui j'avais entendu dire que ca se coupe, un palmier.
Mais est-ce que je suis prete a couper le mien ?
Encore une question tu me diras.
g.

[g.]

Je crois que pour les photos, je suis consciente [non sans blagues !] que je bombarde comme une folle, mais je ne pensais pas que le choix serait aussi laborieux.
Quelle naive je fais.

Sinon, oui, je suis un peu d'accord avec tes parenthèses, a ce détail pres que l'écriture, la mienne, refuse toute legitimité, ce qui fait que bien des fois, trop de fois hélas, 60 pages, ca ne veut rien dire, et ca finit souvent dans l'âtre.
g.
[qui prie le dieu de l'écriture pour que ca change]

[g.]

Merci [je le prends pour un - beau - compliment du matin].
Je ne vais pas en rajouter, ce serait surement encore plus decousu que le billet.
g.
[qui est repassee chez toi et qui trouve ta note tres personnelle]
[qui commence a prendre une mauvaise habitude : te repondre ici et non chez toi]

[g.]

Bah voila une proposition qui ne se refuse pas !
Cependant, je prefere venir la prendre que la recevoir, cette brioche qui me semble delicieuse rien qu'en lisant ta description...
Pour les fautes, pouahhh, quelle importance.
Ce sont les mots qui comptent.
Non ?
g.

[g.]

Ouais, je sais, tu sais surement aussi...
Bah c'etait un petit coup de calgon ou, comme le dirait surement Ambiome, attention a la chute.
Apparemment, j'avais pas de parachute...
Mais je suis tout a fait partante pour un bout de chocolat !
Avec des gros morceaux de noisettes.
g.