Jane

[My name is Jane]
[Jane Bond ?]
[Jane Austen ?]
[Jane Van de* Kamp]
*Merci Ariane.

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Billet parfumé d'une douce légèreté où g. se prend pour Jane Austen,
parce qu'elle est de bonne humeur.

Oui, bon, je suis mal réveillée, de fait, comme souvent quand je suis mal réveillée, il m'arrive de faire des crochets un peu farfelus et des titres alambiqués.
Quoique non, le titre, je l'aime bien.

Enfin bon, quelle importance, quand on sait qu'il m'arrive aussi...
* d'enlever mes lunettes pour me laver les mains [arf] ;
* de laisser librement couler l'eau du robinet [arf puissance 2] ;
* ou encore de me tromper et de jeter dans la poubelle la petite bouteille de lait et de ranger dans le frigo son morceau de capuchon déchiré...
Alors quelle importance, je vous le demande... ?

Certes, certes, je vous connais mes chères lectrices et mes chers lecteurs, je sais ce que vous allez me dire.
[mais je ne vais pas l'écrire, vous le savez aussi bien que moi]

Ceci étant, même si ces trois faits me laissent à penser que je démarre fort la journée [oui, c'est arrivé ce matin] et que je devrai peut-être la finir de suite en retournant me coucher... Et bien non, je suis de trop bonne humeur aujourd'hui pour gaspiller mon temps en dormant.

Oui, vous avez bien lu : je devrai peut-être finir cette journée de suite en retournant me coucher je suis de trop bonne humeur aujourd'hui !
Tiens, ça me fait penser, vous vous rappelez de la chanson ?
"Je suis de bonne bonne bonne, bonne humeur ce matin.
Y'a des matins comme ça..."
[nan g., voila typiquement le genre d'exemples que tu dois éviter, surtout de bon matin, si tu ne veux pas te sentir vieille]
[trop tard]

Bon bref, je disais que je suis de bonne humeur, ou, si vous préférez, je suis contente... ce sera mieux.
Pourquoi suis-je donc de si bonne humeur hein je vous le demande ?
Et bien, pas parce que j'ai mal dormi, nan, mais parce que je commence à reprendre le rythme de l'écriture depuis trois jours et que...
Oui, bon, maigre décompte me direz-vous si vous êtes du genre à vous arrêter au premier détail. Et à me couper la parole.

Mais pour celles & ceux, en revanche, qui vont au-delà de ce premier détail [et qui sont poli-e-s], sachez que trois jours, c'est peut-être rien, mais c'est le nombre de jours qui me permet - parfois - d'avancer de soixante pages dans un roman en cours.
Donc, oui, je le répète tiens, pour la peine, je suis de bonne bonne bonne, bonne humeur ce matin contente.

Ceci dit, faut quand même que je fasse gaffe, je le sais, je suis d'une lignée un peu spéciale.
De celle qui s'emballe facilement et qui se met à penser, naïve comme elle est, qu'avec soixante pages, l'affaire est plus ou moins dans le sac.
Je rajouterais même que dans cette lignée, l'affaire est souvent plus dans le sac que moins.

Du coup, je m'enthousiasme un peu, beaucoup, voire davantage et je papillonne [sorte de danse où on saute en l'air les pieds en croissant de lune ; attention dangereux, à ne pas faire chez soi hein]

Mais, mais...
Comment refuser un peu de bonne humeur ? [j'allais dire "un peu de bon... sens" ; quel lapsus !]
Je ne sais pas pour vous, mais moi je peux pas.
Pas quand il pleut en tout cas.
Mince, la bonne humeur, c'est bien la seule chose qui peut rentrer chez moi sans avoir à frapper juste avant. La bonne humeur, tout le monde en veut. Et,oui, moi aussi je suis comme tout le monde j'en veux.

Ceci dit, y'a un hic.
[C'était trop beau pensez bien]

Et le hic, finalement, c'est la rechute.
Oui, parce que si le bonheur durait et perdurait voire davantage...
1| ça se saurait ;
2| les psys parleraient tout seuls [à défaut de vous faire le jeu de mots vaseux qui consiste à dire qu'ils deviendraient cinglés] ;
3| et, ENFIN, ça ferait longtemps que j'aurais déjà publié quelque chose...
Sur ce dernier point, c'est infime, mais quand même, les faits sont liés.

Bah oui, parce qu'un jour, on baigne dans le bonheur et on danse et on écrit soixante pages en trois jours et on oublie l'eau qui coule du robinet...
Et le lendemain pour les moins chanceux, ou beaucoup plus tard pour les veinards, on redevient réalistes.
"Mais que m'arrive t-il ?"
g., désorientée.

Et devenir réaliste n'implique pas seulement de se dire que Christian Bale ne répondra jamais à vos appels nan.
Ce phénomène désagréable mais essentiel [comment ai-je seulement pu dire ça ?] implique en premier lieu de redescendre sur terre, suivi de très près par toute une kyrielle de réactions propres à chaque personnalité.

Et en ce qui concerne la mienne, de personnalité, elle a tendance à trouver l'inspiration pour soixante pages de roman en trois jours, tout comme elle peut ne plus rien avoir à écrire en un mois.
C'est triste, je sais [je suis sérieuse là]

Mais je trouvais dommage de garder pour moi cette bonne humeur.
Alors tant pis si elle est de courte durée, tant pis si la chute sera dure, je profite, je papillonne et je danse les pieds en croissant de lune...

Nota : My name is Jane aussi pour le magazine Jane. Ne faisait pas partie des "presque" 30 revues ramenées dernièrement à l'hôtel...
Mais Jane le mois de Mai parle des filles qui n'ont pas trente ans. Et qu'est-ce qu'elles font ces filles-là ?
J'ai voulu savoir...

Nota d'une jeune femme qui fume la moquette de bonne humeur : c'est marrant, si on ne regarde que le haut de la photo, on croirait les couleurs du ciel.

Comments

[g.]

Je crois que je ne le dirais jamais assez mais tu es vraiment un sacré bout de femme toi !
Surprenante et spontanée a la fois.
g.

[g.]

J'avais un léger doute, léger comme le nuage de lait le matin sur le café, et je preferais te demander avant de me faire mordre en disant que je trouvais ca merveilleux que ta journée commence diablement bien... a toi aussi.
Bref, ouf.
g.

[jsonges]

message partie trop vite ....

[jsonges]

J'ai mis , g mis breeheu j a mis bree au lit ..; ne faites plus de bree ,heu de bruit ... elle dort et elle est très fatiguée ... toutes ses ***********
dans ses rêves , dans son ciel ,dans son agenda ...

[mrsclooney]

ironique ??? ah non. premier degré (je plaisante)