To blog or not to blog ?
[That is the bloody question]
Billet
du jeudi, dans lequel il ne sera absolument pas question d’enfants.
« Ils
me font chier à gueuler comme des fous, j’entends plus rien moi
maintenant. »
g.,
toujours à moitié sourde [Carter a dit qu'il y avait infection]
et donc en pleine phase egocentrique en défaveur du premier âge.
:: :: ::
Avant hier, encore occupée par mes valises, j’ai oublié de vous dire que j’avais aussi découvert que quelqu’un…, en fait, 2 personnes – Anouchka & Fred – m’ont envoyée un ballon…
Au demeurant, ca pourrait sembler partir d'une sympathique intention sauf que, du peu que j'en garde un souvenir, les ballons & moi, ca fait deux.
Voire trois.
Pas l'osmose en tout cas.
Au collège, j'envoyais souvent la balle de volley dans la tête de mes coéquipiers et quand on avait foot [ma prof de sport de 5ème était
peut-etre bien un prof finalement, j'en sais trop rien mais bon, faire
jouer une classe de 25 filles au foot, c'est toujours un peu louche] et
que j'avais la rare chance de mettre un but, c'était... contre mon propre camp.
Bref, pour résumer, je n'ai jamais été trop douée pour viser juste.
Mais
bon, je ne vais pas garder la ba-balle comme ca, sans rien faire.
Si ?
Alors
pourquoi g. blogue nom de bleu ?
Avant
de commencer le plat principal, petite mise en bouche : je fais partie
d’une génération - un tout petit peu vieille - qui a vu naitre le phénomène des
blogs bien avant qu’on ne dise le mot google-iser comme si c’était aussi
français qu’une baguette.
De
même bien avant que les tags ne soient plus seulement ces dessins parfois
ingénieux qu’on voit sur les murs, mais au contraire comme dans :
- Je me
suis fait taguer, purée, faut que je réponde à tout plein de questions
maintenant.
- Oh
l’autre eh.
- Ouais
je sais.
Et
même probablement bien avant la création des Blackberry.
Et je
fais aussi partie d’une toute petite catégorie de personnes dont la mémoire a
tendance à se défiler, plus particulièrement dans les moments cruciaux.
a| Le
blog a donc été pour moi, en tout premier lieu, un mode de mémoire
artificielle.
Ouais, ca sonne d’enfer comme ca mais ne croyez pas que c’est
flatteur.
C’est
plutôt une honte de se dire qu’on a beau faire un petit nœud dans chaque poche,
on oubliera quand même toujours d’acheter du beurre.
Alors
fallait que je l’entraine ma mémoire.
Et tests à l’appui, elle est plus
visuelle qu’autre chose c’t’éponge.
Du
coup – le chéri étant déjà dans le bain virtuel – je découvre le blog et ses
capacités limitées de l’époque pour me rappeler de certaines choses.
Bien qu'aujourd'hui ca sonne comme ca :
Lundi
14 – Terminer ABSOLUMENT l’article sur Hong-Kong pour Real Living.
Lundi 21 – Suis NULLE ; ai oublié d’envoyer l’article.
b| Deuxième raison pour laquelle je blogue : il
faut de tout pour faire un monde et je ne vais pas aller au-delà de cette
ritournelle bien connue pour vous dire que, comme tout le monde beaucoup, tout
ce qu’il y a dans le monde m’intrigue un peu.
Les découvertes sont parfois
tellement fascinantes. Pourquoi s’en priver ?
c| Bloguer
est encore le meilleur moyen pour g. de s’excuser pour dire qu’elle n’a pas le
temps de répondre à tous ses mails.
[Tssss,
ingrate.]
d| Mais c'est aussi une histoire de liens...
e| Et pour finir... Ce n'est surement pas par contrainte.
:: une toute petite photo de Tokyo ; si, si, je vous jure, ca vient de Tokyo ::
D’ordinaire
– un ordinaire froid et banal – j’aurais facilement tendance à vous dire de
vous servir et de laisser aux autres le droit de connaître les raisons qui vous
ont amenés à faire ce truc extraordinaire qui s’appelle bloguer.
Mais bien qu'il fasse honteusement chaud, et bien qu'un départ soit peu banal finalement, je vais garder mes bonnes vieilles habitudes.
Alors maintenant que vous savez comment ca marche... servez-vous !
Nota : oui, je sais, au lieu de noter 1, 2, 3, 4, 5, j’ai écrit a, b, c, d, e.
Nota subsidiaire : doivent toujours suivre quelques photos de Tokyo, je n'oublie pas.
Merci mémoire artificielle.
Nota pour Gwen : tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir acheté ces adorables petites b.o. chez Uniqlo, hein, dis ?