Raymond van de Klundert
[Alias Ray Kluun]
[Celui qui avait écrit une
histoire d’amour]
[Une
histoire de vie]
[Et
une histoire pour aimer la vie]
Billet
du jeudi,
dans lequel g. sent déjà le parfum des vacances.
[Un truc de fou si vous voulez savoir]
:: :: ::
Hier,
pendant un court moment de répit qui consiste à attendre que mon chéri soit
sorti du bureau, je me suis mise à lire Love Life, de Ray Kluun – le petit
livre jaune dont je vous avais très vaguement parlé il y a peu de temps.
Quoique,
si j’écoute ma mémoire, il semblerait plutôt qu’au lieu de vous en avoir parlé,
je ne vous ai jamais montré que la couverture…
Bref, avant
de vous laisser le temps de me confirmer, je tiens à préciser deux
choses :
# La
première, c’est que je ne lis jamais hors de chez moi pour la simple raison qu’en
voiture, je suis malade, dans les parcs, il y a des moustiques et puis dehors il fait trop chaud.
Et avec mon livre tout neuf et tout beau - couvert quoi -, j’aime associer le
confort que je peux apporter à la lecture.
Un
confort simple, mais un confort quand même.
Je ne peux pas imaginer lire mes
bouquins dans les rayons d'une librairie par exemple [je sais pas comment vous faites]. Non moi il me faut mon thé,
mon miel et mes petits biscuits.
[Pas
chiante la fille]
Malheureusement,
dans le brouhaha de la boite – immense - de mon chéri, le seul confort qu’on puisse
vraiment trouver est dans la dégustation d’un muffin aux myrtilles trempé dans un
chocolat bien chaud au Starbucks* d’en bas.
*Précision
dans la précision : je ne suis pas une adepte de Strabucks ; en
revanche, j’ai beaucoup de mal à résister aux muffins aux myrtilles, ceci expliquant cela.
Mais
vous avez raison, ce n’est pas vraiment un confort, plutôt un Réconfort.
[Je le
savais hein]
Bref,
bref.
# La
seconde chose que je souhaiterais préciser est que je ne pensais pas lire
Love Life, en tout cas par avant un bon moment, un moment encore indéterminé
puisque l’achat de ce livre coïncidait avec le vol de mon sac à mains et que de
récentes balades m’ont démontré que je n’avais tout à fait
« oublié ».
Mais
me voilà hier, consciente que j’ai une bonne demi-heure à tuer avant de
retrouver mon chéri et consciente que je n’ai plus aucune lecture à me mettre
sous la dent.
Je
décide, dans l’empressement, de prendre le petit livre jaune et je file de
l’hôtel, totalement ignorante de la lecture qui m’attend.
Et
bien, vous le croirez ou non [quoique j’aimerais mieux que vous le croyiez
quand même sur ce coup-là] mais avec ce livre en main, on oublie beaucoup de choses.
Le
monde, le brouhaha, et le temps qui passe aussi [« ah ! chéri, t’es déjà
là ? »]
Et
même le vol du sac à mains.
En
revanche, on pense à d’autres choses, comme le cancer du sein [troisième
personnage du livre selon moi, et dont souffre la femme de l’auteur],
l’attitude de certains médecins, si froide attitude…, et, aussi, qu’est-ce
qu’on ferait si un truc pareil nous tombait dessus.
Je ne
vais pas vous laisser les nombreux extraits si touchants du livre, mais
je peux vous dire en revanche que si le style peut dérouter – un peu, avec
toutes ces notes au milieu du récit, ces petites flèches ou ces astérisques –
l’histoire absorbe vite votre attention.
La
preuve, de retour à l’hôtel, je n’avais qu’une hâte : me replonger à
nouveau dans le livre jaune…
Pour
l’achever dans la soirée.
[Battant mon record de lecture de 3OO pages mais ca
tout le monde s’en fout]
:: Merci Ray ::
Mais si c'est grave, attends, j'ai jamais lu un livre en moins de trois mois avant et là, et là...
Bon, je veux un contre avis.
[Arrête de dérailler tu veux]
Nota pour un Nico de passage :
Nico, que ta santé mentale se réjouisse, pas de photo de muffins, de myrtilles,
ni même de muffins aux myrtilles.