Quelques choses à vous dire
[mais si peu de temps pour ça]
Après tout, je suis une femme et vous savez comment sont les
femmes hein.
Belles [pas qu’un peu], intelligentes [pas qu’un peu non
plus], capables de gérer trois cent choses en même temps [en plus des choses du
chéri... nannnn là j’exagère] ou de tourner autour de l’ampoule pour la visser [voilà
la blague du matin qui va pas faire d’émules].
Enfin, en ce qui me concerne, c’est un chouïa différent [si,
si, allez quoi] parce que je vous parle pas, je vous écris…
Oui bon c’est vrai qu’en même temps, si on regarde ça d’un
œil traître, je vous parle quand même alors ok, on va dire que je suis bavarde…
J’ai comme toujours envie de vous raconter des choses, de
vous parler de la petite Mini [photo juste avant] que j’ai croisé en camisole à me demander si je
manquais pas trop de sommeil, du dernier film avec Christian Bale que j’ai vu
hier soir [grand dieu, Christian mais qu’est-ce tu fais dans un film pareil ?]
ou de disserter sur le pourquoi du comment que le ciel il est gris mais qu’il
fait quand même 35°C et sur le phénomène d’humidité incroyablement chiant, de
si bon matin.
Le truc, c'est que si je peux narguer mes dossiers un jour, si je
peux éventuellement me risquer à les narguer un second jour, je ne peux guère
l’envisager un troisième jour.
Nan, les saligauds ils veulent pas.
De toute façon, ça me serait bien difficile vu que la
montagne sur laquelle je vous invitais encore à skier pas plus tard qu’hier,
s’est cassée la binette en pleine nuit. Et oui.
J’ai alors soupçonné la femme de ménage pendant un quart de
seconde, mais le millième de seconde qu’est arrivé juste après m’a dit :
T’es partie après elle je te rappelle - et la montagne était encore debout...
Bref, moi qui songeais à me reconvertir, tant pis, c’est pas aujourd’hui que je serai la nouvelle
Agatha C.
Mais bon, c’est juste une impression hein.
[faut que je me rassure là nan parce que j’ai des
palpitations d’un coup]
Sauf que j’ai beau tirer les stores du bureau pour vous
parler un peu tranquille, je sais que si on essaie de me regarder au travers –
avec du mal j’imagine mais bon, l’espoir fait vivre – c’est parce qu’on attend
du chiffre et le chiffre, aux dernières nouvelles, il vient pas en tapotant
quelques babioles aux copines du net.
Je voudrais bien, mais je peux point comme dirait je sais
plus qui.
Et pourtant, j’en ai envie, presque autant qu’une glace six
boules de Swensen’s [toujours pas de photo à l’appui, désolée Miss Fyfe] c’est
dire.
Mais c'est vrai quoi, comment refuser de venir m’épancher ici, en
évitant la complainte avec tout le talent que ça requiert et en attendant le soir avec un plaisir déléctable de venir découvrir vos charmants messages hein comment ???
[et apparemment ça plaît à certaines d’entre vous pour mon
plus grand bonheur, et je vais pas cracher dans la soupe sur ce coup-là]
g. la pas lumière : nan, trop chiant.